Le fonds en euros BNP Paribas Cardif

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Le fonds en euros BNP Paribas Cardif

Delphine Mantz et Olivier Héreil

11/05/23 - Le fonds en euros BNP Paribas Cardif

Gilbert Roux : C'est incontestablement le support préféré de celles et ceux qui possèdent un contrat d'assurance vie, et on comprend pourquoi, il a tout pour lui. Il offre un rendement régulier, il est toujours disponible, et bien entendu, il sécurise le capital par sa garantie. Vous l'aurez compris, je voulais parler du fonds en euros et c'est le thème que nous avons choisi aujourd'hui pour ce nouveau numéro des #RDVExperts. J'ai le plaisir d'accueillir à ce micro Delphine Mantz. Bonjour, Delphine.

Delphine Mantz : Bonjour, Gilbert.

Gilbert Roux : Alors, Delphine, vous êtes la directrice des réseaux CGP-Courtiers et E-Business de BNP Paribas Cardif, et avec vous, nous allons aborder les atouts du fonds en euros, mais également comment Cardif en fait l'un des piliers de son offre financière.

Delphine Mantz : En effet, nous bénéficions aujourd'hui chez BNP Paribas Cardif d'un fonds en euros solide et diversifié. C'est donc tout naturellement qu'il fait partie aujourd'hui de l'offre que nous proposons à nos partenaires CGP & courtiers.

Gilbert Roux : Alors, Delphine, nous avons la chance et le privilège de recevoir à vos côtés celui qui connaît le mieux les arcanes de la gestion des actifs de ce fonds général. Il s'agit bien entendu d'Olivier Héreil. Bonjour, Olivier, et merci d'avoir accepté notre invitation

Olivier Héreil : Bonjour, Gilbert.

Gilbert Roux : Alors, Olivier Héreil, vous êtes directeur général adjoint de la gestion d'actifs chez BNP Paribas Cardif et je vous propose en préambule de faire un point contexte économique parce qu'il y a toujours beaucoup de choses à dire et que la période y est plus que jamais propice. Alors, Olivier Héreil, quel est votre regard, et votre analyse sur le marché actuel ?

Quelle est votre analyse sur le marché actuel ?

Olivier Héreil : Alors, nous sommes dans un monde qui est devenu évidemment extrêmement complexe. Je voudrais dire que le monde économique, en fait, il est balancé aujourd'hui entre d'un côté, le ralentissement, et de l'autre côté, la hausse des prix. D'ailleurs, les banquiers centraux nous ont prévenus de manière importante en nous disant que leur objectif était à tout crin de faire revenir la hausse des prix dans leur fourchette de 2% d'inflation. Alors, comment le font-ils ? Ils le font évidemment en pratiquant une politique monétaire qui est restrictive, c'est-à-dire en remontant les taux d'intérêt, et Dieu sait qu'ils l'ont fait de manière importante depuis quelques mois maintenant, puisque si on prend par exemple la Banque centrale européenne, elle a remonté de plus de 350 points de base ses taux directeurs depuis quelques mois. Alors, quelles en sont les grandes conséquences ? Eh bien, d'abord, sur les marchés de taux, sur les marchés obligataires, les taux obligataires ont progressé de manière importante à l'image quelque part des taux directeurs des banquiers centraux. Deuxième conséquence également, en matière de croissance économique, la croissance économique ralentit, et elle ralentit au point même, d'ailleurs, qu'on peut se poser des questions sur l'année 2024. Sera... Aura-t-on en 2024 les prémices de quelque chose qui pourrait être une récession ? C'est une question importante. Aujourd'hui, il est peut-être trop tôt pour trancher, mais c'est quelque chose que nous suivons de très près. Je rajouterais que politique monétaire restrictive plus des incertitudes géopolitiques que je ne commente pas plus avant, mais que tout le monde a en tête, tout ceci, évidemment, a un effet très important sur la volatilité des marchés financiers et particulièrement d’ailleurs sur la volatilité des marchés de taux d'intérêt. Cette volatilité est très élevée, et beaucoup plus élevée que ce qu'on avait pu connaître ces dernières années. Alors, on a aussi évidemment le marché des actions. Je dirais que le marché des actions, si on regarde le marché européen, on pourrait dire que quand on regarde les grands indices boursiers, c'est un marché qui est probablement plus apaisé que le marché de taux d'intérêt. Alors, c'est intéressant de se demander pourquoi. La première raison, c'est qu'effectivement, les résultats des grandes entreprises en 2022 ont été d'excellente facture et ont soutenu incontestablement effectivement les cours boursiers. Et pour 2023, eh bien pour 2023, on a des thématiques sectorielles extrêmement fortes qui sont achetées par l'ensemble des investisseurs. Prenons par exemple en France la thématique du luxe qui est probablement à relier d'ailleurs à la réouverture de l'économie chinoise, mais qui porte le marché aujourd'hui de manière tout à fait substantielle.

Gilbert Roux : Alors, merci beaucoup, Olivier Héreil, pour cette analyse du marché et du contexte. Ça me permettra d'ailleurs d'y voir un petit peu plus clair tout à l'heure lorsque nous reparlerons des arcanes du fonds en euros. Mais dans un premier temps je voudrais vous poser une question concernant le comportement des épargnants en France. Pourquoi d'après vous sont-ils attachés au fonds en euros ?

Pourquoi les épargnants sont-ils attachés au fonds en euros ?

Olivier Héreil : Je crois que pour répondre, il faut rappeler ce que c'est que le fonds en euros. Le fonds en euros, c'est un fonds d'investissement à long terme. C'est un fonds qui est solide, c'est un fonds qui est résilient. Tout ça, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que même dans des périodes où les marchés financiers sont chahutés, eh bien, le fonds en euros assure un rendement régulier et sans volatilité. Et ça, je crois que les épargnants l'ont bien compris. Ils l'ont bien compris lorsqu'ils regardent le fonds en euros de BNP Paribas Cardif puisque nous avons de tout temps une politique très prudente d'exposition aux risques. Cette politique prudente, elle s'exprime comment ? Elle s'exprime notamment par le fait qu'au fil des années, nous avons une gestion très précautionneuse de ce qu'on appelle les réserves du fonds en euros. Alors, ces réserves, c'est quoi ? C'est par exemple, des plus ou moins-values constituées sur le portefeuille, en l'occurrence, les plus-values actions et immobilières aujourd'hui. C'est également la réserve de capitalisation qui sert à absorber les moins-values réalisées sur le marché. C'est également la provision pour participation aux bénéfices qui est très conséquente, puisque rapportées aux provisions mathématiques, elle représente pratiquement 6,7%, et cet ensemble de dispositifs que je viens d'évoquer constitue effectivement des réserves très stabilisatrices et qui peuvent être mobilisées y compris dans des conditions de marché qui sont complexes.

Gilbert Roux : Alors, au regard de ce que vous venez d'exposer, Olivier Héreil, est-ce que vous diriez par exemple que le fonds en euros de BNP Paribas Cardif est un fonds qui est à la fois diversifié et équilibré ?

Pout-on dire que le fonds en euros Cardif est à la fois diversifié et équilibré ?

Olivier Héreil : Alors, oui. Je reprendrais effectivement ces termes-là. Je dirais que mes équipes au quotidien travaillent l'actif du fonds en euros pour lui donner des bases les plus diversifiées possibles, mais ce faisant, à chaque fois en sélectionnant des investissements de qualité. Alors, ce travail d'équilibre, quelque part, de ce portefeuille, il peut s'illustrer par exemple au travers de la constitution de notre portefeuille d'obligations. Vous savez que ce portefeuille est très important dans un fonds en euros. Ce portefeuille, il est constitué aujourd'hui à parts égales entre les obligations d'État et les obligations d'entreprise. Je rajouterais aussi un élément important qui participe à l'équilibre de ce fonds en euros, le fait que depuis maintenant de nombreuses années, nous intégrons dans la sélection de nos investissements les critères extra financiers, ce qu'on appelle les critères ESG, et le fait d'intégrer effectivement ces critères nous permet de sélectionner des entreprises qui ont une très forte visibilité pour les années à venir. Donc voilà un ensemble de facteurs qui permet effectivement de dire que notre fonds en euros est à la fois équilibré et diversifié.

Gilbert Roux : Alors, parlons maintenant de secrets de fabrication, si j'ose dire. Est-ce que vous allez accepter de nous dévoiler quelques-uns de vos secrets, Olivier Héreil ? Comment vous arrivez à maintenir cet équilibre ? Et de ce fait, comment vous gérez toutes les poches, toutes les classes d'actifs ?

Comment gérez-vous les différentes classes d’actifs pour maintenir cet équilibre?

Olivier Héreil : Alors, effectivement, la gestion au quotidien que nous opérons sur nos portefeuilles, elle a une vocation importante, c'est de créer de la richesse à long terme pour nous assurer. On a souvent l'habitude de comparer les fonds en euros à des sortes de paquebots qui du coup seraient extrêmement lents à la manœuvre. Or, vous voyez bien qu'on a des marchés financiers qui sont quand même complexes aujourd’hui et dont la visibilité n'est pas exceptionnelle. Et vraiment, notre façon d'aborder la gestion du fonds en euros, c'est justement de donner en permanence des capacités de mobilité sur nos allocations d'actifs. C'est très important pour nous d'avoir la possibilité, lorsque nous nous trouvons sur le marché des opportunités d'investissement, de pouvoir les capter le plus rapidement possible, et ainsi, effectivement pérenniser les réserves et les richesses du fonds en euros pour l'avenir. Donc s'il y a secret de fabrication, eh bien, il est dans la gestion dynamique que nous opérons au niveau du fonds en euros, et c'est vraiment une préoccupation de tous les jours.

Gilbert Roux : Olivier Héreil, si on devait ajouter un point qui selon vous fait que le fonds en euros de BNP Paribas Cardif a un petit truc en plus que les autres n'ont pas, ça serait lequel d'après vous ?

Qu’est ce qui différencie le fonds en euros de BNP Paribas Cardif ?

Olivier Héreil : Le petit truc en plus ? Le petit truc en plus, c'est notre accès direct au marché financier. Nous sommes en prise absolument directe sur les marchés, sur l'information qui est produite sur ces marchés et bien sûr, on le sait aujourd'hui, avoir la possibilité de capitaliser la bonne information au bon moment est un élément tout à fait crucial dès lors que l'on fait de l'investissement. Et puis ensuite, c'est l'occasion de pouvoir avoir en face de nous l'ensemble des offres du marché en matière d'investissement. C'est comme si nous étions dans un très grand supermarché où nous avons en permanence toutes les options disponibles en matière d'investissement. Ça nous permet de les repérer, de sélectionner celles qui nous intéressent et effectivement ensuite de les intégrer dans notre allocation d'actifs.

Gilbert Roux : Un dernier point à aborder avec vous, Olivier Héreil, ce sont évidemment les perspectives. Alors, est-ce que vous pouvez nous dévoiler votre stratégie d'investissement pour 2023 ?

Quelle sera votre stratégie d'investissement pour 2023 ?

Olivier Héreil : Oui, alors peut-être la première chose que je peux vous dévoiler, c'est que je n'ai pas de boule de cristal donc évidemment, je ne connais pas à l'avance ce qui va se passer dans le futur. Par contre, il est clair que l'environnement dans lequel nous sommes aujourd'hui est un environnement qui a profondément changé depuis quelques mois, et notamment sur les marchés de taux d'intérêt, et nous voulons pouvoir profiter de ce nouvel environnement. Alors, comment le faire ? Eh bien, la première chose que nous faisons, effectivement, c'est de nous doter de capacités d'investissement qui peuvent être mobilisées, quelque part, extrêmement rapidement. On le fait au travers d'une poche de placements court terme plus importante que celle que nous avions précédemment, mobilisable extrêmement rapidement, d'autant plus qu’aujourd'hui, les placements court terme sont devenus rémunérateurs, et donc, il n'y a pas de handicap sur les rendements globaux à disposer d'un peu plus de liquidité dans le portefeuille. Cette liquidité, nous l'utilisons pour réinvestir sur les marchés obligataires. Nous avons aujourd'hui sur ces marchés des opportunités d'investissement à des niveaux de taux d'intérêt qui nous paraissent tout à fait attractifs à la fois dans le monde des emprunts d'État, mais aussi dans le monde des emprunts corporels. Deuxième chose que je veux signaler également, c'est que nous sommes attentifs à pouvoir déployer au fil du temps, avec les bons investissements, ce que nous appelons nos engagements à impact positif. Or, nous pouvons aujourd'hui nous tourner vers des marchés, par exemple, je pense au marché des infrastructures qui est un marché qui présente des actifs qui ont été fortement rémunérés, entre guillemets, depuis quelques mois maintenant parce qu'ils ont bénéficié de cette remontée générale des rémunérations sur le marché, et nous pouvons trouver sur ce marché, effectivement, des actifs qui nous apportent de l'impact positif notamment en matière de transition énergétique et climatique.

Gilbert Roux : Nous allons poursuivre en reliant tout ce que l'on sait maintenant sur les fonds en euros à l'offre commerciale de Cardif. Alors, Delphine Mantz, Olivier Héreil nous a parfaitement détaillé sa composition, sa gestion, les choix stratégiques, mais selon vous, quels sont les autres atouts du fonds en euros ?

Quels sont les autres atouts du fonds en euros ?

Delphine Mantz : Alors aujourd'hui, grâce au travail de Olivier Héreil et de ses équipes, nous proposons à nos partenaires et aux clients un fonds en euros BNP Paribas Cardif à la fois solide et diversifié et offrant des rendements de plus en plus attractifs. Par exemple, en 2022, le fonds en euros au sein des contrats Cardif Élite a affiché un taux de rendement de 2% net. Grâce aux opérations commerciales, les clients ont pu bénéficier sur leurs versements d'un taux servi bonifié allant jusqu'à 2,95% en fonction de la proportion d'UC. J'aimerais ajouter comme l'a dit Olivier tout à l'heure qu'aujourd'hui le fonds en euros BNP Paribas Cardif bénéficie d'un montant de réserve élevé. La provision pour participation aux bénéfices rapportée aux encours de nos clients s'élève aujourd'hui à près de 6,7%. Ce taux de réserve est un des taux les plus élevés du marché et nous permettra de continuer à accompagner nos partenaires et les clients dans la durée. D'ailleurs, nous entendons régulièrement dans les échanges que nous avons avec les partenaires sur le terrain qu'aujourd'hui la clientèle patrimoniale exprime ce besoin d'un placement à la fois sécurisé et attractif. C'est donc naturellement qu'aujourd'hui le fonds en euros prend sa place dans l'allocation diversifiée de notre clientèle à côté bien entendu d'un investissement en unités de compte.

Gilbert Roux : Il y a un autre point qui contribue au succès du fonds en euros, c'est que Cardif a une politique d'accessibilité au fonds qui est très ouverte, Delphine Mantz. Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus là-dessus ?

Parlez-nous de la politique d'accessibilité au fonds mise en place par Cardif ?

Delphine Mantz : Oui, bien entendu. Aujourd'hui, le fonds BNP Paribas Cardif est un des fonds les plus importants, un des fonds en euros les plus importants du marché français avec un volume qui s'élève à 92 milliards d'euros. C'est également un fonds qui est largement mutualisé entre différentes clientèles, par exemple, les clients particuliers, mais également la clientèle professionnelle, et qui est distribué au travers de différents canaux de distribution : la banque de détail, la banque privée, mais également les réseaux CGP & courtiers. Aujourd'hui, le fonds en euros de BNP Paribas Cardif est accessible dans l'ensemble des contrats Cardif Élite, qu'il s'agisse de l'assurance vie, de la retraite, mais également des contrats de capitalisation. J'aimerais préciser que les conditions d'accès au fonds général ont été assouplies. Il est donc désormais disponible sur les versements, quelle que soit la proportion d'unités de compte. Notre volonté est véritablement aujourd'hui comme toujours de continuer à accompagner nos partenaires et ce, quelles que soient les conditions de marché.

Gilbert Roux : Nous arrivons au terme de ce podcast. Delphine Mantz, alors, est-ce que vous avez un mot de conclusion ?

Un mot de conclusion ?

Delphine Mantz : Oui, alors, j'aimerais tout d'abord remercier Olivier Héreil et l'ensemble des équipes de la gestion d'actifs qui nous accompagnent au quotidien et qui n'hésitent pas à partager comme aujourd'hui leur vision du marché, leurs perspectives, à nos partenaires CGP & courtiers et aux clients. Ça fait véritablement partie de l'ADN de Cardif d'être cet assureur partenaire. En un mot de conclusion, je redirais qu'aujourd'hui le fonds en euros de BNP Paribas Cardif est un fonds en euros solide, diversifié, avec un haut niveau de réserve, et c'est ce qui nous permettra de continuer à accompagner nos partenaires et nos clients dans la durée.

Gilbert Roux : Eh bien, voilà, ce sera donc le mot de la fin. Le fonds en euros de BNP Paribas Cardif n'a quasiment plus de secrets pour vous. Merci beaucoup à nos invités d'avoir répondu à notre invitation Merci à Delphine Mantz et merci à Olivier Héreil. À bientôt.

Delphine Mantz : Merci beaucoup, merci à tous.

Olivier Héreil : Merci, au revoir, Gilbert.

Citation
Depuis de nombreuses années, nous intégrons dans la sélection de nos investissements les critères extra financiers (ESG). Cela nous permet de sélectionner des entreprises ayant une très forte visibilité pour les années à venir. Olivier Hereil
 

Delphine Mantz

Intervenante

Delphine Mantz débute sa carrière en 2005 en contrôle de gestion et pilotage de la performance au sein de la direction financière de BNP Paribas Cardif. En 2010, Delphine Mantz est nommée directrice financière et responsable de la performance, ainsi que membre du comité de direction pour la région Asie. C’est en 2018 que Delphine Mantz de retour en France, intègre de nouveau BNP Paribas Cardif France comme experte data science & analytics.

 

Oliver Hereil

Intervenant

Olivier Héreil est un analyste financier et actuaire diplômé de l'ESSEC. Il a contribué au développement des activités de gestion des actifs de Cardif depuis 1982. Il est actuellement Directeur Général Adjoint et responsable des gestions d'actifs chez BNP Paribas Cardif. Il est membre du Comité Exécutif depuis septembre 2010 et joue un rôle clé dans le développement et la gestion des actifs de l'entreprise. En parallèle, il est administrateur de l'Association Française des Investisseurs Institutionnels (Af2i) et membre de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF) et de l'Institut des Actuaires. Il partage également son expertise en enseignant à l'université Paris-Dauphine et Paris Ouest Nanterre.

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